Beaucoup ne savent pas le contenu à donner au dernier jour de l’an. Notre équipe, par cet article, veut fournir à nos aimables lecteurs, les trois points centraux pour vivre la saint Sylvestre.
Le dernier jour de l’an, comme le premier, n’est pas si ordinaire. Même si le soleil se lèvera à l’est pour se coucher à l’ouest en ce jour, comme toujours, tous les jours ne nous sollicitent pas de la même manière. Il en est par exemple de notre jour de notre naissance, de notre mariage, de notre premier recrutement comme aussi, dans la foi catholique, du jour de notre baptême et première communion, du jour de Pâques, de la Pentecôte, de Noël, etc. Vivre le dernier jour de l’année est donc important pour notre foi chrétienne. Sur quoi faut-il insister en ce jour ? Tel est la préoccupation centrale de cet article. Nous relevons trois caractéristiques principales pour nos lecteurs.
1ère caractéristique : Jour du souvenir
Le dernier jour de l’an nous rappelle le premier jour de l’an et, par voie de conséquence, tous les autres jours de l’année. Le dernier jour de l’an se caractérise donc comme le jour par excellence du souvenir. Il en est ainsi pour tous les derniers jours d’un grand événement de notre vie. Le jour précédent celui de notre anniversaire de naissance, par exemple, est un jour pour se rappeler tout ce que nous avons vécu l’année précédente.
Se souvenir de tous les autres jours de l’année signifie, pour le chrétien, faire une relecture des grands moments de cette année, comme aussi des petits moments. Étant donnés que nous faisons cette lecture comme chrétiens, la dimension de notre appartenance au Christ doit y prendre une grande part.
Il s’agit donc d’une lecture de l’année dans la foi : ma relation avec le Seigneur, la pratique des sacrements, le développement de ma vie de foi, de charité et d’espérance, la pratique des vertus de prudence, de tempérance, de justice et de force, la place des commandements de Dieu et de la prière, mon attachement à l’Église catholique et à sa mission dans le monde. Cette lecture se rapporte aussi à ma vie dans ma famille, l’acquittement de mes responsabilités au milieu de mes frères, mon engagement socio-professionnel, etc.
Se souvenir, en effet, c’est faire mémoire, c’est-à-dire, rappeler à la mémoire mais avec une dimension de célébration. C’est la deuxième caractéristique que le chrétien doit savoir, dans sa manière de vivre le dernier jour de l’an.
2e caractéristique : Jour d’action de grâce
Ce jour nous oriente vers l’action de grâce. En ce sens, le souvenir n’est pas dans le vide. Il veut nous inviter à percevoir la main de Dieu dans notre vie, depuis le commencement. Il est providentiel de constater que la première lecture du dernier jour de l’an parle de la dernière heure (cf. 1Jn 2, 18) tandis que l’évangile de ce même jour tourne nos regards vers le commencement : « Au commencement, était Dieu » (cf Jn 1,1).
Nous nous souvenons donc qu’au commencement et jusqu’à la fin, Dieu est avec nous. Ce dernier jour de l’année est donc éminemment le jour indiqué pour rendre grâce au Seigneur pour sa présence au quotidien dans notre vie. Notre histoire ne s’est pas déroulée sans le Seigneur. Aussi paradoxal que cela puisse paraître, Dieu est plus réel dans notre histoire que nous n’y sommes nous-mêmes. Si c’est par sa force que nous sommes parvenus à ce dernier jour, il faut alors lui rendre grâce.
Rendre grâce signifie principalement d’abord reconnaître son action, ensuite célébrer ses merveilles et enfin se donner encore plus à lui. Cette action de grâce implique donc la prière, puisque, plus que tout autre acte religieux, c’est elle qui nous lie intimement à Dieu.
Ce jour est donc un jour de prière : d’abord demander pardon à Dieu pour nos infidélités et pardonner aussi à nos frères et sœurs ; ensuite le remercier pour son amour toujours fidèle mais aussi remercier tous ceux que le Seigneur nous a envoyés pour construire notre vie ; enfin prendre la décision de progresser en lui et de le faire connaître à travers notre vie, toute l’année qui s’ouvre. Tout ceci dans la prière. Cette action de grâce construit notre assurance dans le Seigneur.
3e caractéristique : Jour d’assurance dans le Seigneur
La dernière caractéristique de ce jour est qu’il est un jour d’assurance dans le Seigneur. Saint Paul dit : « Si Dieu est pour nous, qui sera contre nous ? » (Rm 8, 31). Même les événements que nous jugeons de moins heureux ne sont pas, dans le fond, contre nous. Donc, après le temps du bilan et de la célébration, le dernier jour de l’an se présente comme un jour de renouvellement de sa confiance dans le Seigneur. C’est le jour de la foi renouvelée.
Pour le chrétien que nous sommes, cela signifie que nous devons évacuer de notre cœur les craintes possibles (ce qui n’est pas exclus au cours d’une année, ainsi va la vie !) qui nous ont perturbées l’année précédente. En effet, malgré les craintes, nous avons traversé l’année.
C’est le jour de l’espérance, car le Seigneur renouvellera sa fidélité. En effet, à ce niveau de la lecture, nous découvrons que, finalement, sans Dieu nous ne pouvons rien faire. Il devient alors notre espérance mais aussi notre assurance.
Le dernier jour de l’an est, enfin, le jour de l’assurance dans le Seigneur. Cette dernière repose essentiellement sur sa présence qui ne fait jamais défaut. Nous pouvons toujours compter sur lui chaque jour de l’année qui va s’ouvrir. S’il est un jour d’assurance, il est donc un jour de nouvelles perspectives, jour de clôture d’une histoire mais aussi jour d’ouverture d’une autre, jour pour mettre un point final à ce que Dieu nous a permis d’écrire tout l’année durant. Ce point se traduit en un mot : merci.
Le chrétien vit donc la fin d’année dans le souvenir, dans l’action de grâce et dans l’assurance que les bontés du Seigneur ne se feront pas attendre l’année suivante. C’est une véritable anamnèse.
Comme toujours trop bien
Merci Prêtre du seigneur pour cet enseignement très édifiants, si moyen il y a vous pouvez créer un groupe Watsapp afin de te lire régulièrement d’autant plus qu’il y a ceux qui se connecte rarement sur Facebook.
Désolé nous n’envisageons pas un groupe WhatsApp : il ne pourrait contenir tous les abonnés en et il y aurait plusieurs messages par seconde ce qui serait ingérable, on ne saurait plus qui dit quoi
Le but est d’avoir un site où l’information est claire, venant de personnes formées, exposant simplement la doctrine de l’Eglise.
Merci Padre!
Merci cher père !