Les chrétiens commencent leur temps de carême avec beaucoup de bonnes résolutions. Quand j’étais plus jeune, je me promettais de ne pas être malveillant, de n’insulter personne, de rendre service sans attendre une récompense, de prier plus souvent, de ne pas manger à ma faim, etc. Je prenais beaucoup de résolution avec une motivation en béton. Mais deux semaines après, je suis essoufflé et je commence à ne plus respecter mes engagements. Ceci est arrivé peut-être à beaucoup de personnes. En grandissant, j’ai découvert une méthode simple et pratique : mon cahier de carême.
Qu’est-ce que le cahier de carême ?
Le cahier de carême n’est rien d’autre qu’un calepin de 40 feuilles, donc de 80 pages vierges. Chaque page correspond à un jour de carême. On n’inscrit pas les dimanches sur les pages, car les dimanches ne comptent pas parmi les quarante jours. Mais les plus sérieux peuvent inscrire les 6 dimanches du carême. Ce qui fera 46 pages.
Pourquoi un cahier de carême ?
Le cahier de carême n’est rien d’autre qu’un calepin de 40 feuilles, donc de 80 pages vierges. Chaque page correspond à un jour de carême. On n’inscrit pas les dimanches sur les pages, car les dimanches ne comptent pas parmi les quarante jours. Mais les plus sérieux peuvent inscrire les 6 dimanches du carême. Ce qui fera 46 pages.
Comment remplit-on son cahier de carême ?
Chaque feuille se compose de quatre parties.
La première partie, la Parole de Dieu du jour. Il s’agit simplement de copier un verset des textes du jour ou bien prendre deux à trois mots clés des textes. Ce verset doit être suffisamment évocateur pour être inscrit en haut de la page.
La deuxième partie : on inscrit une résolution inspirée par les textes ou les mots clés. Cette résolution est la vie concrète que je dois mener ce jour. Il est important de le noter. Par exemple, si je choisis un texte sur le pardon, je dois choisir une résolution sur le pardon. Pardonner à un frère, une sœur, aller demander pardon, choisir de se confesser, de lire un bouquin sur le pardon, etc. Il faut l’écrire et ne pas seulement l’exprimer par pensée.
La troisième partie : une prière. Il s’agit de composer une prière de deux à trois lignes sur la base du texte et de la résolution.
La quatrième partie : un examen de conscience. Le soir, je fais le bilan de la journée et je prépare la journée suivante. Pour l’examen de conscience, j’écris les efforts programmés non accomplis au stylo rouge et je me promets de poursuivre l’effort. Je reporte cet effort pour le jour suivant en évitant d’accumuler les efforts de chaque jour.
C’est ainsi que je procède personnellement pour mon temps de carême avec mon cahier de carême.
Fructueux carême.
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