Anéantissement divin et gratitude humaine
Vous vous en souvenez, j'ai défini qu'il y a un anéantissement de Dieu ; je vous invite également à porter votre attention sur trois points principaux. Cet anéantissement ne fut ni simple ni médiocre : Dieu s'est anéanti lui-même jusqu'à la chair, à la mort et à la croix. On ne peut mesurer à sa valeur l'humilité, la bonté et la condescendance du Dieu de majesté qui accepta de revêtir notre chair, d'être mis à mort, et de subir l'infamie de la croix. Mais quelqu'un pourrait ici m'interrompre pour dire : « Le Dieu créateur ne pouvait-il donc réparer son…