La constitution d’un foyer chrétien n’est pas le fruit du hasard. C’est un appel de Dieu auquel les conjoints répondent simplement par la prise d’une décision en faveur de cet appel. Le mariage religieux à caractère sacramentel est une décision, une décision au bonheur dans la vie conjugale. Celle-ci doit être mûrie, étudiée et validée, à la lumière du Christ. Nous exposons ici quelques attitudes nécessaires qui favorisent le bonheur au foyer.
1. Faire le deuil de son passé
Il est important pour les nouveaux mariés de guérir de leur passé respectif. La multiplication des déceptions amoureuses n’est plus à démontrer aujourd’hui. Ces déceptions amoureuses influent sur l’avenir des personnes déçues qui prennent certaines résolutions en lien avec ce qu’elles ont précédemment vécues. Ces résolutions sont formulées et exécutées sous le couvert de « mes principes ». Ne vous y trompez pas, celui qui a trop de principes est une personne qui peine à divorcer avec son passé. Or, s’il n’y a pas détachement, il ne peut y avoir autre attachement.
Le détachement ici concerne le passé, l’enfance douloureuse, les préjugés sur le mariage et les déceptions amoureuses. Le détachement implique aussi le deuil des relations affectives antérieures. Bien souvent, elles ne sont suffisamment pas bien achevées. Du coup, elles resurgissent et font l’objet de comparaison. C’est ainsi que certaines personnes comparent leurs « ex » et à leurs nouveaux conjoints. Cette attitude est nocive pour la relation et mortifère pour le bonheur à construire ensemble. Quand on sort d’une relation, il faut en sortir complètement, sans en garder les emballages.
2. Guérir de ses blessures intérieures
Les blessures intérieures sont l’ensemble des chocs émotionnels conscients ou inconscients cumulés depuis le sein maternel. Ces blessures intérieures se résument dans le mot « TRAHI » (Trahison, Rejet, Abandon, Humiliation, Injustice). 90% de nos réactions, de nos humeurs et de nos habitudes sont dues à nos blessures intérieures. La quasi-totalité des humains sont des blessés ambulants. Par voie de conséquence, le blessé est blessant. Pour guérir de ces blessures, il faut laisser le Christ revisiter son histoire et pardonner.
3. Rompre les liens et les malédictions
Les liens et les malédictions sont des héritages que les nouveaux mariés apportent au foyer. Nul besoin de vous décrire les liens et les malédictions, ainsi que leurs nuisances. Vous les connaissez ; ils sont de mauvais compagnons surtout les liens d’âmes. Cette rupture se fait lors de la préparation spirituelle du mariage. Ainsi les deux moitiés fusionnées sont « un» sans les antécédents.
Le mariage est une décision, une réponse courageuse à un appel. Cette décision implique que nous nous désolidarisions avec les pans négatifs de notre passé. Faire le deuil de ce passé, panser et guérir des blessures intérieures, rompre les liens et les malédictions, tout cela requiert un cheminement spirituel. S’en libérer favorise la paix et l’épanouissement dans le mariage. En revanche, si l’on refuse ce pas décisif de guérison, le bonheur à construire dans le foyer peut s’avérer comme une tâche de Sisyphe.
J’ai vraiment aimé l’article. Je remercie beaucoup au rédacteur
Merci pour cet article, comment savoir qu’on est vraiment guéri de ses blessures intérieures ?
Merci beaucoup pour l’article, c’est vraiment instructif. Que le Seigneur vous fortifie d’avantage.