Jésus pleure à l’occasion de la mort de Lazare (Jn 11, 35)
Il pleure (il verse des larmes silencieuses de sorte qu’on le voyait pleurer) parce que ses amies (Marthe et Marie) et la foule de ceux qui sont venus leur présenter les compassions sont inconsolables. Ce sont des larmes de sollicitude et de solidarité. Rappelez-vous la déception de Marthe quand il disait à Jésus : « Seigneur, si tu avais été là, mon frère ne serait pas mort ». Jésus pleure aussi devant le mystère de la mort qui sème le désarroi dans le cœur des hommes. La leçon est que nos peines ne sont pas indifférentes à Dieu. En Jésus, Dieu se montre proche de ceux qui sont dans l’angoisse. Il partage avec eux leur faiblesse. Il n’abandonne pas quand tout va mal. Il sait que les larmes peuvent aussi consoler car à travers ces larmes, il partage la peine des autres. Même si Jésus sait qu’il va changer la situation, il prend la peine de ne pas être l’extraterrestre sans émotion. Il ne devrait en être autrement. Il est homme, tout comme nous.