Apprenons sur la terre ce qui nous restera au Ciel
Je te le demande, frère très aimé, vivre avec les Écritures, les méditer, ne rien connaître, ne rien chercher d’autre, ne crois-tu pas que c’est déjà, sur la terre, habiter le royaume céleste ? Pour moi, je n’ai pas la prétention ou la sottise de croire que je comprends tout, et que je peux cueillir sur terre les fruits d’un arbre dont les racines sont plantées dans le ciel ; mais j’avoue le désirer, j’ai la prétention de m’y efforcer ; je refuse d’être ton maître, mais je m’engage à être ton compagnon. À qui demande, on donne ; à…