Ève et Marie : de la mort à la vie
Par Ève a été détruite la gloire de l’homme, avec sa beauté et son amabilité ; mais avec Marie, elle a refleuri. Ève, resplendissante de gloire et d’honneur, n’a pas voulu résister au serpent vil et méprisable, alors que ses propos apparaissaient peu sûrs et qu’il aurait fallu les éprouver par le feu ; en outre, on pouvait voir qu’elle était elle-même étincelante de lumière, et qu’il était, lui, misérable et abject. Admirons donc Marie, qui prit à partie le grand archange, sans trembler, s’informa sans s’effrayer. Ève n’osa même pas interroger l’ignoble serpent privé de pattes, alors qu’une jeune…