Bonheur de communier au Christ

L’ardent désir des patriarches appelant la présence charnelle du Christ est pour moi le sujet de fréquentes méditations. Je ne puis y penser sans que des larmes de honte me viennent aux yeux. Car je mesure alors la tiédeur, la somnolence de notre misérable époque. Nous avons reçu cette grâce, le corps du Christ nous est montré à l’autel, mais personne d’entre nous n’en éprouve une joie aussi intense qu’était le désir inspiré à nos ancêtres par la simple promesse de l’Incarnation. Noël approche, et bien des gens s’apprêtent à le célébrer. Puissent-ils se réjouir vraiment de la Nativité, non…

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Marie, la tige de Jessé

On voit clairement, je pense, qui est la tige montant de la racine de Jessé, et qui est la fleur sur laquelle se repose l’Esprit Saint  : la Vierge Mère de Dieu, voilà la tige, et la fleur c’est son Fils. Oui, le fils de la Vierge est une fleur, une fleur blanche et vermeille, choisie entre mille. Il est la fleur que les anges désirent contempler, la fleur dont le parfum redonne vie aux morts  ; il est, à son propre témoignage, la fleur des champs et non celle du jardin. En effet, le champ se couvre de fleurs…

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Anéantissement divin et gratitude humaine

Vous vous en souvenez, j'ai défini qu'il y a un anéantissement de Dieu  ; je vous invite également à porter votre attention sur trois points principaux. Cet anéantissement ne fut ni simple ni médiocre  : Dieu s'est anéanti lui-même jusqu'à la chair, à la mort et à la croix. On ne peut mesurer à sa valeur l'humilité, la bonté et la condescendance du Dieu de majesté qui accepta de revêtir notre chair, d'être mis à mort, et de subir l'infamie de la croix. Mais quelqu'un pourrait ici m'interrompre pour dire  : «  Le Dieu créateur ne pouvait-il donc réparer son…

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Recours à Marie

De toutes les fibres de nos cœurs, de toute la tendresse de nos sentiments intimes, de tous nos vœux, vénérons Marie, car telle est la volonté de celui qui a voulu que tout nous vienne par Marie. C’est sa volonté, oui, mais en notre faveur ; car, du fait qu’il se montre en tout et de toute manière la providence des malheureux, il calme nos appréhensions, réveille notre foi, renforce notre espérance, chasse notre défiance et relève notre courage défaillant. Tu redoutais d’approcher du Père ; rien qu’à sa voix, terrifié, tu courais te cacher dans le feuillage ; il…

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