Frères et sœurs, le sacrement de mariage pose un véritable problème pour plusieurs personnes. Elles ne comprennent pas pourquoi plusieurs dossiers de projets de mariage n’aboutissent pas. Je voudrais que nous abordions le dossier « Mariage » pendant quelques jours pour éclairer la lanterne de ceux qui veulent en savoir plus. Le mariage relève d’un droit naturel et le choix du conjoint est un acte d’amour libre. Mais certaines situations, de par leur objectivité, ont conduit l’Église à établir quelques empêchements pour le sacrement de mariage. Quels sont ces situations qui peuvent nous empêcher de nous marier à l’Église ?
L’âge
L’impuissance
- Incapacité érectile : l’homme n’arrive pas à fortifier son organe sexuel
- Incapacité de pénétration : on voit des hommes qui ont la capacité érectile mais au moment de la pénétration, n’y parviennent pas.
- Incapacité éjaculatoire : on peut bien être capable des deux cas précédents, sans avoir en soi le liquide séminal sans lequel, il n’y a pas espérance de féconder l’ovule chez la femme. Ne dites pas que cela n’existe pas. Il y a des hommes n’ont pas de liquide séminal et c’est irrémédiable.
- La femme souffre de vaginisme : contraction musculaire prolongée ou récurrente des muscles vaginaux
- Quand il y a absence de vagin ou qu’il est trop petit ou malformé
- Quand, psychologiquement, elle se ferme à toute relation sexuelle même si physiologiquement elle a toutes les aptitudes.
L’existence d’un lien précédent
La différence de culte
L’ordre sacré et le vœu perpétuel de chasteté chez les religieux et religieuses
Le mariage forcé (rapt)
Le meurtre du conjoint
La consanguinité ou l’affinité
La parenté légale
Les problèmes de conception sont de plus en plus récurrents dans notre société. C’est une douleur profonde pour les couples en attente d’un enfant ou d’autres enfants. En attendant la grâce de l’accueil d’un nouveau-né, fruit de l’union des époux, il existe la possibilité devant la loi d’adopter des enfants. Inconcevable par le passé pour nos sociétés traditionnelles, les lignes commencent par bouger, quoique timidement. Cependant, la réalité de la parenté légale est bien présente dans les sociétés occidentales. Nous entendons par parenté légale, les enfants adoptés selon la loi et qui sont, légalement, les enfants des parents les ayant adoptés. Que dispose le droit de l’Église catholique vis-à-vis des relations que ces enfants ont avec leurs parents et leurs frères et sœurs, dans le domaine spécifique du mariage ?
L’Église dispose que le père adoptif ne peut se marier à ses filles adoptées, de la même manière, la mère adoptive, ne pourra se mariée à ses fils adoptés. De la même manière qu’il n’y a pas de possibilité de mariage entre l’adoptant et l’adopté, il ne pourra pas avoir mariage, dans l’Église, entre deux enfants adoptés par la même personne, ni entre un enfant adopté et le frère ou la sœur légitime. Si les parents adoptent un garçon et une fille, les deux ne peuvent pas se marier, car en ligne collatérale, ils sont frère et sœurs devant la loi, en 2e degré collatéral. De la même manière, il n’y a pas de possibilité entre les enfants issus des parents qui adoptent et les enfants adoptés. Ils sont en effet des frères et sœurs.
En vérité, ces enfants adoptés selon la loi jouissent de tous les droits naturels dans leur nouvelle famille de sorte que la règle qui s’applique en cas de consanguinité et d’affinité, s’applique aussi à eux. L’affinité sera difficile car ces enfants ne connaissent pas souvent leur famille naturelle.
L’honnêteté publique
Que dispose l’Église en ce qui concerne deux personnes ayant vécu comme époux et qui par la force des choses ne sont plus ensemble ? Sont-ils libres de se marier à qui ils veulent ? Le cas de deux personnes ayant vécu comme époux publiquement, même sans le mariage religieux, donc dans le concubinage, s’appelle « Honnêteté publique ».
S’il arrivait que les deux qui vivent ensemble se séparent, l’un et l’autre peuvent se marier à qui ils veulent sauf dans ce cas suivant : ils ne peuvent plus se marier à un membre de la famille de son partenaire au 1er degré en ligne directe. Exemple : l’homme ne peut se marier à la mère ni à la fille de sa précédente femme et la femme ne peut se marier à son beau-père ni au fils de son précédent mari, si fille et fils proviennent d’un lit différent des leurs. C’est d’ailleurs une mesure de sagesse qui va de soi. Le droit ne fait pas trop en envisageant les cas les plus improbables. Le désir de l’homme peut le conduire à des excès que que seul le droit peut réglementer.
Merci Padré
Votre enseignement est très édifiant pour tout néophyte et même les devanciers qui sont en quête de formation.
Dieu bénisse votre sacerdoce !