Les plus célèbres prières mariales

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Mains ouvertes

Nous sommes dans le mois de mai, le mois que l’Église catholique a consacré à la Bienheureuse Vierge Marie, la mère de Jésus et notre mère. Nous sommes invités, tout au long de ce mois, à développer notre affection filiale pour Marie. Le premier signe de cette affection est de recourir à sa prière.

Nous savons qu’elle prie et médite les événements du Christ dans son cœur. En s’adressant à Jésus, aux noces de Cana : « Ils n’ont plus de vin », Marie montre qu’elle est solidaire de nos besoins et qu’elle sait les présenter à son Fils, en peu de mots. Son cantique d’action de grâce (le Magnificat) en est un exemple achevé. En la priant, elle nous obtiendra la grâce de la prière qui plaît au Seigneur.

Il y a une multitude de prières mariales. Notre équipe a rassemblé les principales prières mariales, les plus anciennes et quelques nouvelles, connues tant bien que mal, des fidèles chrétiens. C’est le moment de découvrir à nouveau leur beauté et leur profondeur, en les reprenant au long des jours de ce mois marial. Elles peuvent être récitées à titre privé ou public, à la chapelle ou à la maison.

Les plus anciennes prières mariales

Sous l'abri de ta miséricorde

(Sub Tuum Praesidium)

C’est la plus ancienne prière mariale, découverte en 1917. Le papyrus sur lequel cette prière est transcrite, date du 3e siècle après Jésus-Christ. Au troisième siècle donc, avant même que le Nouveau Testament soit rédigé, cette prière permet aux chrétiens de reconnaître la sainteté de Marie, sa Maternité divine, Sa virginité glorieuse, sa capacité à intercéder pour les fidèles du Christ. On reconnaît bien cette partie de la litanie de la Vierge Marie : « Refuge des pécheurs ». Cette prière est propice pour implorer la miséricorde de Dieu.

Sous l'abri de ta miséricorde

Sous l’abri de ta miséricorde, nous nous réfugions, Sainte Mère de Dieu.
Ne méprise pas nos prières quand nous sommes dans l'épreuve,
mais de tous les dangers délivre-nous toujours,
Vierge glorieuse et bénie.

Je vous salue Marie

(Ave Maria)

La première partie de cette prière nous vient de l’évangile de saint Luc (Lc 1, 26-28) et des paroles d’Élisabeth (Lc 1, 39-42). La deuxième partie nous vient de saint Pie V : « Marie, mère de Dieu, prie pour nous maintenant et à l’heure de notre mort ». Oui, comme elle le faisait aux noces de Cana, Marie prie et continue de prier pour le monde.

Je vous salue Marie

Je vous salue Marie, pleine de grâces, le Seigneur est avec vous,
vous êtes bénie entre toutes les femmes, et Jésus le fruit de vos entrailles est béni.
Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs,
maintenant et à l’heure de notre mort.
Ainsi soit-il.

Mon âme exalte le Seigneur

(Magnificat)

Ce texte se trouve entièrement dans la Bible (Lc 1, 47-55). C’est le cantique d’action de grâce de Marie. Alors qu’Élisabeth ne cesse de multiplier les louanges à la mère de Jésus, Marie, elle, se tourne vers Dieu pour magnifier son œuvre. Cette prière exalte la condescendance de Dieu qui se dirige vers les pauvres, les humbles, ceux qui n’ont d’autres secours que le Seigneur. Cette prière est à prendre tous les soirs pour rendre grâce à Dieu de ses merveilles tout au long de la journée.

Mon âme exalte le Seigneur

Mon âme exalte le Seigneur, Exulte mon esprit en Dieu, mon Sauveur !
Il s’est penché sur son humble servante ; Désormais, tous les âges me diront bienheureuse.
Le Puissant fit pour moi des merveilles ; saint est son nom !
Son amour s'étend d'âge en âge sur ceux qui le craignent.
Déployant la force de son bras, il disperse les superbes.
Il renverse les puissants de leurs trônes, Il élève les humbles.
Il comble de biens les affamés, Renvoie les riches les mains vides.
Il relève Israël, son serviteur, il se souvient de son amour,
De la promesse faite à nos pères, en faveur d'Abraham et de sa race, à jamais.

L’Angélus

(Angelus Domini)

Cette prière s’est développée entre le 14e et le 16e siècle. Le roi de France Louis XI, au 15e siècle, avait demandé de la prier pour implorer la paix dans son royaume. Cette prière se faisait trois fois par jour : matin, midi et soir. Elle est de grande valeur, car elle nous fait revivre toute la journée le mystère du Oui de Marie et le mystère de l’incarnation du Verbe de Dieu.

Le pape Paul VI a invité les chrétiens à rester fidèle à cette prière. Il dit : « Nos propos sur l’Angélus veulent être seulement une simple mais vive exhortation à conserver l’habitude de le réciter, lorsque et là où c’est possible. Cette prière n’a pas besoin d’être rénovée : sa structure simple, son caractère biblique, son origine historique qui la relie à la demande de sauvegarde dans la paix, son rythme quasi liturgique qui sanctifie divers moments de la journée, son ouverture au mystère pascal qui nous amène, tout en commémorant l’incarnation du Fils de Dieu, à demander d’être conduits « par sa passion et par sa croix jusqu’à la gloire de la résurrection », font que, à des siècles de distance, elle conserve inaltérée sa valeur et intacte sa fraîcheur » (Marialis Cultus, 14).

On prie l’Angélus pour implorer la paix dans la famille.

L’Angélus

V/. L'Ange du Seigneur apporta l'annonce à Marie,
R/. Et elle conçu du Saint-Esprit.

Je vous salue Marie ...

V/. Voici la servante du Seigneur,
R/. Qu’il me soit fait selon votre parole.

Je vous salue Marie ...

V/. Et le Verbe s'est fait chair,
R/. Et il a habité parmi nous.

Je vous salue Marie ...

V/. Priez pour nous, mère de Dieu,
R/. Afin que nous soyons rendu dignes des promesses de notre Seigneur Jésus-Christ.

Prions : Que ta grâce Seigneur notre Père se répande en nos cœurs : par le message de l'ange, tu nous as fait connaître l'incarnation de ton Fils bien-aimé, conduis-nous par sa passion et par sa croix jusqu'à la gloire de la résurrection. Par le même Jésus-Christ Notre Seigneur, Amen

L’hymne Acathiste

C’est une hymne écrite probablement après le concile de Chalcédoine et encore en usage dans l’Église d’Orient. C’est une hymne invitant à la joie, à cause de l’immense nouvelle de la venue du Messie dans le monde. Ce chant est donc le signe de notre reconnaissance envers Dieu pour l’œuvre grandiose de l’Incarnation de son Fils au milieu de nous. L’hymne que nous avons ci-dessous n’est que la première partie d’un corpus de douze.

L’hymne acathiste

Réjouis-toi en qui resplendit la joie du Salut
Réjouis-toi en qui s'éteint la sombre malédiction
Réjouis-toi en qui Adam est relevé de sa chute
Réjouis-toi en qui Ève est libérée de ses larmes

Réjouis-toi Montagne dont la hauteur dépasse la pensée des hommes
Réjouis-toi Abîme à la profondeur insondable même aux anges
Réjouis-toi tu deviens le Trône du Roi
Réjouis-toi tu portes en ton sein Celui qui porte tout

Réjouis-toi Étoile qui annonce le Lever du Soleil
Réjouis-toi tu accueilles en ta chair ton enfant et ton Dieu
Réjouis-toi tu es la première de la Création Nouvelle
Réjouis-toi en toi nous adorons l’Artisan de l’univers

Réjouis-toi Épouse inépousée !

Alléluia, Alléluia, Alléluia

Souvenez-vous

(Memorare)

Cette prière est traditionnellement attribuée à saint Bernard au 11e siècle, bien que quelques-uns de ses traits soient perceptibles chez saint Jean Damascène. C’est la prière d’une personne qui sait ne pas pouvoir prier à cause des péchés mais qui compte sur l’amour maternel et miséricordieux de Marie, pour demander quelques faveurs divines.

Souvenez-vous

Souvenez-vous, ô très miséricordieuse Vierge Marie,
Qu’on n’a jamais entendu dire
Qu’aucun de ceux qui ont eu recours à votre protection,
Imploré votre assistance ou réclamé vos suffrages,
Ait été abandonné.

Animé d'une pareille confiance,
Ô Vierge des Vierges, ô ma Mère,
Je viens à vous et gémissant sous le poids de mes péchés,
Je me prosterne à vos pieds.

Ô Mère du Verbe Incarné,
Ne méprisez pas mes prières,
Mais écoutez-les favorablement
Et daignez les exaucer.

Amen.

Les quatre antiennes mariales

Mère du Rédempteur

(Redemptoris Mater)

On ne peut pas ne pas penser au titre de l’encyclique du pape Jean-Paul II, qui justement s’appelle « Redemptoris Mater », traduit en français par « La Mère du Rédempteur ». Cette antienne est l’œuvre des bénédictins pour le temps de l’Avent et de Noël. Il suffit de voir les thèmes centraux de la prière pour s’en convaincre.

Mère du Rédempteur

Mère du Rédempteur,
Porte du ciel, toujours ouverte,
Étoile de la mer
Viens au secours du peuple qui tombe
Et qui cherche à se relever.

Tu as enfanté, Ô merveille !
Celui qui t'a créée,
Et tu demeures toujours Vierge.

Accueille le salut
De l'ange Gabriel
Et prends pitié de nous, pécheurs.

Salut, Reine des cieux

(Ave Regina)

Cette prière est composée au 11e siècle et fait partie des quatre antiennes sur la Vierge Marie. Elle est chantée depuis la présentation de Jésus au Temple jusqu’au mercredi saint. Elle plonge ses racines dans la Bible et rappelle l’image du rameau qui sortir de la souche de Jessé chez le prophète Isaïe (Is 11,1) et de l’image de la porte, chez le prophète Ezéchiel (Ez 44, 2).

Salut, Reine des Cieux

Salut, Reine des cieux,
Salut, Reine des Anges,
Salut, tige féconde,
Salut, porte du ciel !

Par toi la lumière s'est levée sur le monde.
Réjouis-toi, Vierge glorieuse,
Belle entre toutes les femmes !

Salut, splendeur radieuse :
Implore le Christ pour nous.

Reine du ciel, réjouis-toi

(Regina Caeli)

C’est la troisième antienne mariale reprise pendant tout le temps pascal. Nous partageons joie de Marie pour l’accomplissement des promesses du Seigneur qui ressuscite Jésus. Parce que le Seigneur est ressuscité, qu’il est vraiment ressuscité, nous rendons grâce à Dieu, avec sa Mère. C’est donc une antienne d’action de grâce.

Reine du ciel, réjouis-toi

Reine du ciel, réjouis-toi, alléluia
Car Celui que tu as mérité de porter dans ton sein, alléluia
Est ressuscité comme Il l'a dit, alléluia
Prie Dieu pour nous, alléluia.

V. Sois dans la joie et l'allégresse, Vierge Marie, alléluia.
R. Parce que le Seigneur est vraiment ressuscité, alléluia.

Prions : Ô Dieu, qui, par la Résurrection de ton Fils, notre Seigneur Jésus-Christ, a bien voulu réjouir le monde, fais, nous t'en prions, que par la Vierge Marie, sa Mère, nous arrivions aux joies de la vie éternelle. Par le Christ notre Seigneur. Amen.

Salut Reine des miséricordes

(Salve Regina)

C’est l’une des prières les plus connues aujourd’hui. Cette antienne mariale se récite pendant tous les autres temps, surtout après la Pentecôte jusqu’au samedi après le Christ-Roi de l’univers. Ce chant, dont on ne connaît pas l’auteur, existe depuis le XIe siècle au moins. Ce texte fut cependant attribué à saint Bernard de Clairvaux à cause de la sa large diffusion chez les cisterciens, au XIIe siècle.

Salut, Reine des miséricordes

Salut Reine, Mère de Miséricorde,
Notre vie, notre douceur, notre espérance, salut.
Enfant d’Ève, exilés nous crions vers toi,
Vers toi nous soupirons, gémissant et pleurant dans cette vallée de larmes.

Ô toi notre avocate tourne donc vers nous tes regards de miséricorde,
Et après cet exil, montre nous Jésus, le fruit béni de ton sein.
Ô Clémente, Ô Pieuse, Ô douce Vierge Marie

Amen

Les hymnes mariales

Salut, étoile de la mer

(Ave maris stella)

Cette hymne se chante lors des fêtes de la Vierge Marie, surtout les soirs de la fête. On ne connaît vraiment pas son auteur. Tantôt attribué à Venance, évêque de Poitiers (609), tantôt à Paul Diacre, un moine bénédictin du 8e siècle. Quoi qu’on en dise, le titre original n’est pas « étoile de la mer » (Stella Maris) mais bien « goutte de la mer » ou « goutte d’eau de mer » (Stilla Maris) selon la traduction originale de saint Jerôme (420 ap JC). Mais c’est la traduction erronée qui a pris le pas, par son enrichissante symbolique. Marie, Étoile de la mer, symbolise donc l’étoile qui nous conduit par-delà les tumultes de la vie présente, représentée par l’agitation des vagues de la mer. Nous sommes ici en pleine allégorie où Etoile de la mer renvoie à Marie et aux hommes vivants sur la terre. La beauté et la profondeur de cette hymne demandent qu’on l’étude spécifiquement.

Salut, étoile de la mer

Salut, étoile sur les flots,
Mère de Dieu
Et vierge à jamais consacrée,
Bienheureuse porte du ciel.

Recevant cet Ave
Par la bouche de Gabriel
Fixe-nous dans la paix,
Retournement du nom d’Eva.

Des pécheurs brise les liens,
Aux aveugles accorde la lumière,
Délivre-nous de nos misères,
Obtiens pour nous les vrais biens !

Montre toujours que tu es Mère,
Qu’il reçoive de toi nos prières
Celui qui est né pour nous,
En acceptant d’être ton fils.

 

Ô Vierge sans pareille
Vierge douce entre toutes,
Obtiens le pardon de nos fautes
Rends nos cœurs humbles et purs.

Rends notre vie pure,
Rends sûre notre route,
Afin que, contemplant Jésus,
Nous partagions sans fin ta joie.

Louange à Dieu le Père,
Gloire au Christ souverain
Ainsi qu’au Saint-Esprit ;
Aux Trois un seul honneur sans fin

Debout, mère des douleurs

(Stabat Mater)

L’auteur traditionnel de cette hymne est Jacopone de Todi (+1330) qui commence par les mots de l’évangile de Jésus dans saint Jean : « près de la croix se tenait debout sa mère » (Jn 19, 25). En synthèse, après un long style narratif, le priant demande la grâce de participer étroitement au mystère de la passion du Christ, à la manière de Marie. Il ne s’agit nullement de souffrir pour souffrir, mais de partager aussi la victoire du Christ. Si nous mourrons avec lui, avec lui, nous vivrons. Si nous souffrons avec lui, avec lui nous règnerons.

Stabat Mater

Debout, la mère des douleurs
Près de la croix était en pleurs
Quand son Fils pendait au bois.

Alors, son âme gémissante
Toute triste et toute dolente
Un glaive la transperça.

Qu'elle était triste, anéantie,
La femme entre toutes bénie,
La Mère du Fils de Dieu !

Dans le chagrin qui la poignait,
Cette tendre Mère pleurait
Son Fils mourant sous ses yeux.

Quel homme sans verser de pleurs
Verrait la Mère du Seigneur
Endurer si grand supplice ?

Qui pourrait dans l'indifférence
Contempler en cette souffrance
La Mère auprès de son Fils ?

Pour toutes les fautes humaines,
Elle vit Jésus dans la peine
Et sous les fouets meurtri.

Elle vit l'Enfant bien-aimé
Mourir tout seul, abandonné,
Et soudain rendre l'esprit.

Ô Mère, source de tendresse,
Fais-moi sentir grande tristesse
Pour que je pleure avec toi.

Fais que mon âme soit de feu
Dans l'amour du Seigneur mon Dieu :
Que je lui plaise avec toi.

 

Mère , daigne imprimer
Les plaies de Jésus crucifié
En mon cœur très fortement.

Pour moi, ton Fils voulut mourir,
Aussi donne-moi de souffrir
Une part de ses tourments.

Pleurer en toute vérité
Comme toi près du crucifié
Au long de mon existence.

Je désire auprès de la croix
Me tenir, debout avec toi,
Dans ta plainte et ta souffrance.

Vierge des Vierges, toute pure,
Ne sois pas envers moi trop dure,
Fais que je pleure avec toi.

Du Christ fais-moi porter la mort,
Revivre le douloureux sort
Et les plaies, au fond de moi.

Fais que ses propres plaies me blessent,
Que la croix me donne l'ivresse
Du sang versé par ton Fils.

Je crains les flammes éternelles ;
Ô Vierge, assure ma tutelle
À l'heure de la justice.

Ô Christ, à l'heure de partir,
Puisse ta Mère me conduire
À la palme de la victoire.

Litanies de la Vierge Marie

Nous traiterons des litanies de la Vierge Marie dans une page spécialisée. Les litanies sont les louanges adressées à Dieu, à la Vierge Marie ou aux saints. Les litanies de Marie les plus répandues sont celles que nous avons en-dessous et qui s’appellent aussi « Litanies de Lorette », composées entre 1150 et 1200 et approuvées au 16e siècle (1587) par le pape Sixte Quinte. Ces litanies peuvent se réciter soit à la fin du chapelet, soit toutes seules.

Autres prières mariales

Litanies de la Vierge Marie

Seigneur, ayez pitié de nous. (bis)
Jésus-Christ, ayez pitié de nous. (bis)
Seigneur, ayez pitié de nous. (bis)

Jésus-Christ, écoutez-nous.(bis)
Jésus-Christ, exaucez-nous. (bis)

Père céleste qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.
Fils, Rédempteur du monde, qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.
Esprit Saint, qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.
Trinité, qui êtes un seul Dieu, ayez pitié de nous.

Sainte Marie, priez pour nous.
Sainte Mère de Dieu, priez pour nous.
Sainte Vierge des vierges, priez pour nous.

Mère du Christ, priez pour nous.
Mère de la divine grâce, priez pour nous.
Mère de l'Église, priez pour nous.
Mère très pure, priez pour nous. Mère très chaste, priez pour nous.
Mère toujours Vierge, priez pour nous.
Mère sans tache, priez pour nous.
Mère aimable, priez pour nous.
Mère admirable, priez pour nous.
Mère du bon conseil, priez pour nous.
Mère du Créateur, priez pour nous.
Mère du Sauveur, priez pour nous.

Vierge très prudente, priez pour nous.
Vierge vénérable, priez pour nous.
Vierge digne de louange, priez pour nous.
Vierge puissante, priez pour nous.
Vierge clémente, priez pour nous.
Vierge fidèle, priez pour nous.

Miroir de justice, priez pour nous.
Trône de la sagesse, priez pour nous.
Cause de notre joie, priez pour nous.
Vase spirituel, priez pour nous.
Vase d'honneur, priez pour nous.
Vase insigne de la dévotion, priez pour nous.
Rose mystique, priez pour nous.
Tour de David, priez pour nous.
Tour d'ivoire, priez pour nous.
Maison d'or, priez pour nous.
Arche d'alliance, priez pour nous.
Porte du ciel, priez pour nous.
Étoile du matin, priez pour nous.
Salut des infirmes, priez pour nous.
Refuge des pécheurs, priez pour nous.
Consolatrice des affligés, priez pour nous.
Secours des chrétiens, priez pour nous.

Reine des Anges, priez pour nous.
Reine des Patriarches, priez pour nous.
Reine des Prophètes, priez pour nous.
Reine des Apôtres, priez pour nous.
Reine des Martyrs, priez pour nous.
Reine des Confesseurs, priez pour nous.
Reine des Vierges, priez pour nous.
Reine de tous les Saints, priez pour nous.
Reine conçue sans le péché originel,
priez pour nous.
Reine élevée aux Cieux, priez pour nous.
Reine du très Saint Rosaire, priez pour nous.
Reine de la paix, priez pour nous.

Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, pardonnez-nous, Seigneur.
Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, exaucez-nous, Seigneur.
Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, ayez pitié de nous, Seigneur.

V. Priez pour nous, Mère de Dieu.
R. Afin que nous devenions dignes des promesses de Jésus-Christ.

Prions

Seigneur, daignez nous accorder, à nous vos serviteurs, de jouir toujours de la santé de l'âme et du corps ; et par la glorieuse intercession de la bienheureuse Marie toujours vierge, délivrez-nous des tristesses de la vie présente, et donnez-nous d'avoir part aux joies éternelles.

Par Jésus-Christ Notre Seigneur.

Ainsi soit-il.

Consécration à Marie

L’auteur de cette prière est saint Louis Marie Grignion de Montfort, un grand dévot de la Vierge Marie. Celle que nous proposons ici est la forme brève et la plus connue. Il existe la forme complète mais aussi la version courte pour les enfants. Parmi les prières de consécration, celle-ci passe pour la plus connue et la plus récitée par les chrétiens.

Je vous choisis, aujourd'hui, ô Marie

Je Vous choisis, aujourd’hui, ô Marie, en Présence de toute la Cour Céleste, pour ma Mère et ma Reine. Je Vous livre et consacre, en toute soumission et amour, mon corps et mon âme, mes biens intérieurs et extérieurs, et la valeur même de mes bonnes actions passées, présentes et futures, Vous laissant un entier et plein droit de disposer de moi et de tout ce qui m’appartient, sans exception, selon Votre bon plaisir, à la plus grande Gloire de Dieu, dans le temps et l’éternité. Amen.

Prière de saint Jean-Paul II pour notre temps

Interviens Toi, ô Marie ! et parle de ta voix persuasive de Mère Des nuages extrêmement menaçants s'accumulent à l'horizon de l'humanité entière et les ténèbres tombent sur les âmes humaines.

Interviens, Toi, ô Marie, et parle, de ta voix persuasive de mère, au cœur de ceux qui décident du sort des peuples, afin qu'à travers le dialogue ils trouvent les voies pour préparer d'honorables et justes accommodements dans les contrastes qui les opposent.

Persuade les hommes en armes dans les diverses parties du monde d'accueillir l'appel de la paix qui monte vers eux des populations martyrisées et sans défense.

Ravive, ô Marie, dans le cœur de tous, le sens de la solidarité humaine envers celui qui est privé des biens essentiels et meurt de faim ; celui qui, exilé de sa patrie, cherche un refuge pour lui et les siens; celui qui est sans travail et qui vit avec inquiétude en songeant au lendemain.

Protège, ô Marie, la candeur de l'innocence, les enfants d'aujourd'hui qui seront les hommes du prochain millénaire. Dans ton Immaculée Conception, tu reflètes avec une particulière splendeur la lumière qui est descendue dans le monde : le Christ Seigneur.

Que cette lumière nous conduise vers l'avenir ! Miroir de justice ! Reine et mère de la paix !

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Abbé Jean Oussou-Kicho

Je suis prêtre de l’archidiocèse de Cotonou (Bénin), ordonné en 2008, licencié en théologie morale. Directeur de complexe scolaire, je suis investi dans la pastorale des réseaux sociaux, devenus un nouveau terrain propice pour l’évangélisation et l’éducation des chrétiens

Cette publication a un commentaire

  1. Mie rose danielle

    Cet article m a beaucoup plu

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