Un nombre conséquent de questions qui nous sont posées porte sur l’accès à la Sainte Table notamment au regard de la situation matrimoniale ou de l’activité sexuelle.
Or, on ne peut vouloir raisonnablement une chose et son contraire.
La vie spirituelle et sacramentelle est toute orientée vers la communion avec Dieu. Cette communion se réalise de manière éminente par la communion sacramentelle à son Corps et à son Sang, offerts à nous en partage dans le sacrifice renouvelé dans chaque messe.
Toute notre vie, tous nos actes devraient être choisis, pensés, pesés, en fonction de la communion sacramentelle. Tout acte qui nous éloigne du Seigneur au point de perdre son amitié et de ne plus pouvoir accéder à la Sainte Table doit être impérativement évité.
Il en va ainsi des choix en matière conjugale ou sexuelle. Dans une très large mesure, nous sommes libres de nos choix et de nos actes. Seul le mariage religieux célébré (je ne parle donc ni du mariage coutumier, ni du mariage civil, ni même des mois qui précèdent le mariage) permet à deux personnes vivant ensemble de communier. Ce qui veut par conséquent dire que toute autre situation exclut de fait la communion sacramentelle tant que la situation n’est pas régularisée : le copinage, la vie maritale, l’union libre, la polygamie, le « remariage » après un divorce…
Arrêtons de tergiverser et de chercher des excuses. Si nous nous mettons dans ces situations, c’est que nous n’aimons pas assez le Seigneur !
Certes, l’esprit est prompt et la chair est faible. Certes, nous sommes tous pécheurs, marqués par la concupiscence, cette inclination à faire le mal. Mais nous savons aussi que nous ne sommes jamais tentés au-delà de nos propres forces. Nous savons que Dieu nous envoie sa grâce instant par instant pour que nous soyons saints comme lui-même est saint.
Certes, ce n’est pas toujours facile de résister à nos passions et à nos pulsions. Certes, la vie d’union avec le Seigneur est quelque chose de radical et d’exigeant. Mais qui a dit que la sainteté est quelque chose de facile ? C’est bien quelque chose d’héroïque qui dépasse totalement nos petites forces humaines.
Aussi, si nous voulons vraiment communier (et nous devons avoir ce désir plus grand que tout puisque la communion comporte les promesses de la vie éternelle) nous devons donc faire en sorte que ce soit notre préoccupation principale, celle qui dicte toutes nos autres actions.
« Si quelqu’un m’aime, il gardera ma parole ; mon Père l’aimera, nous viendrons vers lui et, chez lui, nous nous ferons une demeure. Celui qui ne m’aime pas ne garde pas mes paroles » (Jean 14, 23-24)
« Si quelqu’un m’aime, il gardera ma parole ; mon Père l’aimera, nous viendrons vers lui et, chez lui, nous nous ferons une demeure. Celui qui ne m’aime pas ne garde pas mes paroles » (Jean 14, 23-24)
« Vous n’avez pas encore résisté jusqu’au sang dans notre lutte contre le péché » (Hébreux 12, 4)
Il est temps que chacun fasse un réel examen de conscience : qu’est-ce que j’aime par-dessus tout en y subordonnant tout le reste ?
Si au terme de la réflexion, je vois clairement que celui que j’aime par-dessus tout en y subordonnant tous les actes de ma vie est Dieu, alors je suis en bon chemin avec sa grâce. Si, au contraire, ce que j’aime par dessus tout en y subordonnant tout le reste n’est pas Dieu (cela peut être l’argent que j’aime par dessus tout, ou la gloire, la réputation, le sexe…) alors, il est temps de me reprendre, de changer de cap, en un mot de me convertir.
Ayons faim de l’Eucharistie, ayons faim du Seigneur, ayons faim de devenir des saints !
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Soyez béni pour vos enseignements.
Je me perde les partager dans nos groupes paroissiaux.
Je sais que ça choque beaucoup de gens mais il en est ainsi pour la vérité
Merci mon père et soit béni pour votre enseignement Que Dieu continue de vous aider aidez dans tout ce que vous faites…