Lundi après épiphanie : Jésus, lumière des nations

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Ambon

« Le peuple qui habitait dans les ténèbres a vu se lever une grande lumière. Sur ceux qui habitaient le pays de l’ombre et de la mort, une lumière s’est levée. »

Chers Frères et Sœurs, Bonjour.

En célébrant la fête de l’épiphanie de notre Seigneur, nous nous sommes rappelés sa toute première manifestation aux païens. Dans l’évangile de ce jour, le Christ Seigneur continue de se faire connaitre aux hommes. En effet, après l’arrestation de Jean le Baptiste, il a quitté Nazareth pour se rendre à Capharnaüm, ville située au bord du lac, dans les territoires de Zabulon et de Nephtali. Cela signifie qu’il veut que son salut soit connu de tous, qu’il soit manifesté devant tous les hommes, aussi bien à la face de ceux qui attendaient le Messie que de ceux qui habitaient dans les pays de l’ombre et de la mort. Sa lumière est appelée à resplendir sur tout le monde, sur les bons comme sur les méchants.

Nous devons tous alors abandonner nos mauvaises pratiques pour vivre à la lumière de la parole du Christ. Le Christ, le Fils de Dieu s’est fait homme pour que l’homme devienne Dieu par lui. Il est venu pour nous faire entrer dans le Royaume de Dieu son Père, pour rétablir les liens de communion entre Lui et nous. Cela passe par notre conversion, par la conversion de notre cœur à l’écoute de sa parole. En accueillant cette parole et en l’accueillant lui-même, c’est dans le Royaume de Dieu que nous entrons, lui qui est sa présence au milieu de nous.

En clair, si le Christ se manifeste, s’il se rend présent au milieu de nous, nous ne pouvons pas rester indifférents à cette présence. Car c’est une présence salvatrice. Par son incarnation, par sa venue en notre monde, le Christ nous guérit et nous libère de l’emprise des forces du mal et des ténèbres. Sa puissance de guérison s’exerce sur tous les hommes, surtout sur ceux qui ne le connaissent pas encore, ceux qui habitent encore les territoires païens de la Galilée. Le Christ veut les guérir par nous. Il veut les guérir de toutes leurs maladies et de toutes leurs infirmités. Pour que son désir se réalise, nous sommes appelés à être des porteurs de sa parole, cette bonne Nouvelle de libération, au milieu du monde. Nous devons le révéler, le manifester au monde en annonçant à celui-ci sa Parole, en conduisant nos autres frères à lui, afin qu’à l’image des mages, ils se prosternent devant lui et lui offrent toute leur vie et leur cœur.

Mais avant d’aller au Christ, ils ont non seulement besoin de nous pour leur montrer le chemin qui mène vers lui, chemin que nous ne pouvons leur montrer qu’en nous appuyant sur l’Écriture ; mais ils ont également besoin de signe, ils ont besoin d’étoile. Et cette étoile qui doit briller aujourd’hui à la face des hommes qui recherchent Dieu, c’est nous. Notre vie de foi, de charité et d’espérance est appelée à briller afin qu’en nous suivant, tous les hommes parviennent à la crèche de Bethléem. C’est ce que nous rappelle Saint Jean dans la première lecture lorsqu’il nous exhorte à avoir foi en Jésus-Christ et à nous aimer les uns les autres comme Dieu nous l’a commandé.

Puisse-t-il faire briller la lumière de notre foi et de notre charité au milieu du monde afin qu’en nous voyant vivre, tous les hommes se prosternent devant son Fils.

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Abbé Jean Oussou-Kicho

Je suis prêtre de l’archidiocèse de Cotonou (Bénin), ordonné en 2008, licencié en théologie morale. Directeur de complexe scolaire, je suis investi dans la pastorale des réseaux sociaux, devenus un nouveau terrain propice pour l’évangélisation et l’éducation des chrétiens

Cette publication a un commentaire

  1. Liliane Amoussou

    Amen. Merci mon Père pour cette bonne nouvelle de Dieu. Que cette lumière brille en nous et nous éclaire pour nous apporter la paix du cœur.

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