Vous qui avez soif, approchez-vous de l’eau. – c’est Isaïe qui t’exhorte – et vous qui n’avez pas de d’argent, venez, achetez et buvez du vin, sans payer. Ô promptitude de la bonté ! Ô facilité de l’acquisition ! Tu peux acheter par ton seul vouloir ; Dieu accepte ton élan même, comme le paiement d’un grand prix ; il a soif que l’on ait soif de lui ; il abreuve ceux qui veulent boire ; il considère comme un bienfait qu’on lui demande ce bienfait ; sa munificence est à portée de la main ; il a plus de plaisir à donner que d’autres à recevoir.
Veillons seulement à ne pas nous faire condamner pour la petitesse de notre âme en ne demandant que des choses petites et indignes du donateur. Bienheureux celui à qui le Christ demande à boire, comme à cette Samaritaine bien connue, et il lui donne une source d’eau jaillissant pour la vie éternelle.
Bienheureux celui qui sème sur toute eau, sur toute âme, demain labourée puis arrosée, alors qu’aujourd’hui elle est foulée par le bœuf et l’âne, sèche, privée d’eau et accablée du poids de sa sottise. Bienheureux celui qui, même s’il est un torrent où poussent les joncs, se désaltère à la maison du Seigneur, de vient porteur de blé au lieu d’être porteur de joncs, et poroduit une nourriture bonne pour l’homme, et non pas âpre et inutile. C’est poourquoi il faut mettre tout son zèle à ne pas manquer à la grâce destinée à tous.
Grégoire de Naziance, né en 329 en Cappadoce et mort en 390, est un théologien et un docteur de l’Église. Il fait partie avec Basile de Césarée et Grégoire de Nysse des « Pères cappadociens ».
Merci beaucoup mon père, je rends grâce à Dieu pour tout ce qu’il fait pour nous
Merci beaucoup frère. Que Dieu nous garde toujours sur son chemin.