Un souci pastoral peut nous aider à répondre négativement à la question, malgré le développement qui vient d’être fait. Les extrêmes pauvres, qui n’ont pas les moyens financiers et qui n’ont pas aussi une culture intellectuelle poussée, peuvent se servir de toutes les Bibles qui leur tombent sous la main. Pour eux, la Bible est la Parole de Dieu et la subtilité des traduction n’est perceptible que par les personnes averties en la matière.
Personnellement, je ne dis jamais à une personne qui n’a pas les moyens de s’acheter une Bible d’aller jeter son Nouveau Testament Louis Segond ou sa Bible. La grande partie des fidèles chrétiens, catholiques ou non, n’a pas une culture élevée de la Bible leur permettant de procéder à la critique des traductions. Cette majorité accueille la Parole de Dieu pour ce qu’elle est. Il vaut donc mieux avoir ces bibles sur soi que de ne pas en avoir du tout. L’argument est purement pastoral et pratique.
Pour les personnes averties, les chrétiens en formation biblique, ceux qui ont les moyens de se procurer une bible, je propose de prendre la Bible TOB et s’ils peuvent s’en acheter une seconde, qu’ils prennent la Bible de Jérusalem.
Personnellement, quand je dois faire un travail qui suppose la recherche biblique, je me sers d’au moins cinq à six, voire sept versions de bible, pour voir les différences de traduction et surtout pour lire les notes infrapaginales qui se révèlent très importantes. Il s’agit ici d’un travail technique.
Je propose d’abord la Bible TOB (Traduction Œcuménique de la Bible), qui est la Bible commune entre catholiques, protestants méthodistes et orthodoxes). Ces trois familles s’entendent sur le contenu de cette Bible. Nous pouvons donc discuter avec nos frères et sœurs sur la base de cette traduction. Ensuite, le style de la Bible TOB semble plus abordable que celui de la Bible de Jérusalem. Je ne fais pas de publicité pour une version contre une autre. Moi je possède la Bible de Jérusalem, la Bible TOB, la Bible en Français courant, la Bible africaine, la Bible version latine, la Bible Louis Segond et le Nouveau Testament grec.
Finalement, on peut répondre par oui ou par non à la question. Pour les extrêmes pauvres qui n’ont pas les moyens de s’acheter une Bible, vue la subtilité des traductions et leur incapacité à les percevoir, il n’y a pas de bibles non recommandables. Ils peuvent se servir de toutes les Bibles. L’Esprit-Saint fera le chemin avec eux.
Mais pour les personnes ayant les moyens, ceux qui enseignent la Parole de Dieu ou qui font des études bibliques, il leur faut plusieurs bibles : d’abord la TOB, ensuite la Jérusalem et, enfin, une Bible d’une autre communauté autre que catholique, protestante et orthodoxe, pour déceler la variation des traductions et les problèmes de foi qui s’y posent.
Merci. Vous pourriez nous laissez des liens vers des bibles à télécharger afin d’être sùre de ce qu’on a. Merci
Bonjour Léandre. Il serait beaucoup plus préférable que tu achètes une bible TOB ou de Jérusalem, dans sa version papier. Je n’ai pas suffisamment confiance aux versions numériques. L’expérience m’a montré que ce sont des titres qui ne révèlent nullement le contenu de la Bible. Il faut beaucoup de prudence dans le téléchargement de ces versions numériques. Merci pour l’intérêt.