Que peut-on retenir des fruits du Saint-Esprit ?

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Le fruit est défini comme un produit naturel, résultant de la fécondité d’un principe de vie. On peut distinguer le fruit d’un arbre, le fruit du travail…

Pourquoi les fruits du Saint-Esprit ?

Nous sommes les porteurs aujourd’hui de la Bonne Nouvelle. Nous sommes des témoins visibles de la présence de Dieu au milieu des humains. Le Seigneur agit par nous. Il actionne par le Saint-Esprit plusieurs leviers tels que les charismes et les fruits. Si les charismes sont le bras armé de Dieu pour son peuple, les fruits sont le miroir. Les charismes agissent, les fruits attirent.

Nous avions deux natures, l’ancienne et la nouvelle. L’ancienne, c’est le vieil homme, notre état de péché. La nouvelle nature est issue de la crucifixion de l’ancienne nature donc le rejet du péché. À chaque changement de nature, il y a changement de fruits. Exemple : un manguier ne peut produire un avocat. Jésus même dit que c’est au fruit qu’on reconnaît l’arbre. Notre ancienne nature a été crucifiée sur la croix (Romains 6, 4-5).

Nous avions été greffés au Christ (Rm 11, 17), ainsi dans la faiblesse de notre humanité, nous sommes bien capables de porter des fruits à la gloire de Dieu. C’est donc en Jésus-Christ que nous pouvons porter des fruits (Jn 15, 4).

Les fruits que nous portons sont le reflet de ce que nous sommes véritablement (Rm 6, 21). Dis-moi les fruits que tu portes et je te dirai ta foi.

Nous distingons neuf à douze fruits du Saint-Esprit

 Dans Galates 5,22-23, Saint Paul cite neuf fruits ; dans le Catéchisme de l’Église catholique nous avons douze fruits. Ceci est dû à la traduction hébraïque et grecque de la Bible.

Ces douze fruits sont catégorisés en trois lots : les fruits qui concernent l’âme dans sa relation avec Dieu (la charité, la joie, la paix, la patience), les fruits qui concernent l’âme dans ses relations avec le prochain : la bénignité, la bonté, la longanimité, la mansuétude, la fidélité.

La bénignité est une vertu qui permet d’être bon, doux et indulgent. La longanimité est une vertu qui fait supporter les peines du corps, les sécheresses de l’âme en attendant dans une confiance parfaite le secours et la consolation de Dieu (Ps 26, 20). La mansuétude est une vertu qui réprime la colère que nous éprouvons contre ceux qui nous outragent (Qo 3,15).

Les fruits qui concernent l’âme dans ses relations avec son propre corps (la modestie, la continence, la chasteté).

La modestie est une vertu rare, elle règle les mouvements avec bienséance et honnêteté envers les humains, les affaires, etc.

La continence est une vertu qui nous fait résister à l’attrait des passions, des désirs charnels et l’appétit des plaisirs sexuels.

Nous sommes invités à porter ces fruits et qu’ils demeurent. Beaucoup de chrétiens courent pour avoir les charismes sans avoir les fruits. Même si vous avez les charismes édifiants, sans les fruits vous êtes un cymbale sonore (1 Co 13). Jésus dira que nous sommes des tombeaux blanchis remplis d’ossements desséchés (Mt 23, 27).

Ce que je suis, parle plus fort que ce que je dis. Soyons des exemples par les fruits que nous portons. Que l’amour du Christ presse(2 Co 5,14).

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Horace Ogou

Chrétien laïc de l’archidiocèse de Cotonou, géographe de formation, je suis actuellement agent de développement communautaire où je m'investis pour le développement à la base. Amoureux de la Parole de Dieu, je suis un évangélisateur et membre du Renouveau charismatique de l’archidiocèse de Cotonou.