Pousse des cris de joie, fille de Sion ! Éclate en ovations, Israël ! Réjouis-toi, de tout ton cœur bondis de joie, fille de Jérusalem ! Le Seigneur a levé les sentences qui pesaient sur toi, il a écarté tes ennemis. Le roi d’Israël, le Seigneur, est en toi. Tu n’as plus à craindre le malheur.
Chers frères et sœurs
Ce dimanche est celui de la joie le « Gaudete ». La joie de savoir que le Messie vient, la joie que bientôt notre Sauveur est proche, la joie que le Messie nous apporte le salut, le bonheur. Oui chers amis, la joie de Dieu nous environne et nous donne le tonus de vivre. Qui ne voudrait pas vivre de la joie et dans la joie ? Qui ne voudrait pas que sa vie soit joyeuse et d’une joie inouïe venant de Dieu ? La joie est la chose la plus souhaitée par tous. La joie apporte le bonheur. La joie efface toute tristesse. La joie nous donne de revivre et de refleurir dans un jardin parfois aux herbes desséchées. La joie fait renaître. On entend dire même qu’elle est bonne pour l’âme. Chers frères et sœurs, ce dimanche dit celui de la joie est donné pour que nous vivions dans l’attente plein d’espérance et de joie.
Sophonie dit aux gens qui s’affolent dans la première lecture de ce jour : « Pousse des cris de joie, fille de Sion ! Le Seigneur est roi tu n’as plus à craindre le malheur ». Il vient lui-même et va vous sauver. La joie sera sur les visages. Le roi d’Israël est en toi nous laisse entendre Sophonie. La venue du Seigneur devient source de joie de paix pour tous. Sophonie a ponctué sur le fait que la joie nous vient du Seigneur. Il est notre paix, notre tranquillité. La deuxième lecture lue en ce jour de la lettre de Saint Paul apôtre aux Philippiens nous exhorte à la joie.
La réalité de la joie n’est possible que dans le Seigneur et avec lui. Jésus envoyé par Dieu son Père nous donne de vivre dans la joie et l’allégresse. Le Seigneur Jésus tant attendu, le Messie tant voulu est là tout proche pour nous habiter. Il est là proche le Fils de David, pour nous emporter dans la joie du Divin. Alors suivons les bons mots de l’apôtre Jacques : patientons. Ne soyons pas pressés, il viendra à son heure.
Oui chers frères et sœurs comme le cultivateur sait attendre les fruits de sa semence avec patience, nous aussi avec patience attendons la venue du Seigneur. Avec sûreté, il va venir, il ne saurait tarder. Notre attente est une attente comme celle du cultivateur, il attend simplement, il ne fait rien d’autre que d’attendre. Mais au cœur de cette attente, il a de l’espérance. Il ne s’agit nullement d’une espérance vaine et creuse bien au contraire. L’espérance en Dieu est vive et soutenue. Si l’on est en attente de Dieu, la vie renait en soi et autour de soi. L’attente ne pèse plus ; tenons ferme dans l’attente de la venue du Seigneur. En attendant, comme nous le dit Saint Paul, « que notre bienveillance soit connue de tous les hommes ». Il nous enseigne donc de vivre dans la bonté et d’avoir un cœur bon envers tous.
L’homme qui attend son Sauveur ne se fâche pas contre son frère. Il attend dans l’ambiance fraternelle et amicale la venue du Messie. La patience est le chemin d’or, dit-on. Empruntons-le résolument dans notre attente joyeuse. Cependant, cette attente est perturbée. Le peuple de Dieu s’est laissé embrouillé et distrait par ses nombreux péchés. Heureusement Saint Jean le Baptiste lui indique le chemin pour revenir au Seigneur afin de l’accueillir. Il leur dévoile ce qu’il faut faire dans leur vie quotidienne pour se préparer à recevoir le Divin Messie : le partage de ses biens ; partagez avec celui qui n’en a pas et celui qui a de quoi manger, qu’il fasse de même. Ne faites violence à personne, n’accusez personne et contentez-vous de votre solde. Quant à savoir si Jean n’était pas le Christ, Jean répondit clairement et négativement. Il vient celui qui vous baptisera dans l’Esprit Saint et le feu.
Chers frères et sœurs, Jésus va venir, il viendra pour nous, il viendra nous délivrer de la main des impies et va restaurer nos vies. Que notre force et notre chant soit le Seigneur, car chers amis, bien aimés de Dieu, il est pour nous le salut. Jubilons crions de joie, car il est grand au milieu de nous le Saint d’Israël. Ce temps de l’avent nous est donné pour nous laisser purifier par Dieu. Il est en nos vies, il nous faut être en lui. Ce dimanche de la joie nous redonne espoir et espérance que ce monde refleurira dans le nom Saint de Jésus.
Seigneur, viens ne tarde plus. En ce dimanche de la joie, nous nous empressons pour t’accueillir. Viens habiter nos cœurs et donne-nous la joie de vivre dans la paix et le bonheur. Seigneur Jésus, toi le Messie, donne-nous de guérir de nos maux en ta compagnie pour les siècles des siècles
Amen
